CHAPITRE N°1

CHAPITRE N°1

 

La sonnerie retentit enfin . Les 13 élèves de notre classe – la plus nombreuses du lycée – se ruèrent vers la porte . La semaine comme le cours de mathématiques dont je sortais avait était infernale : des contrôles à la pelle , des nuits blanches de révisions , à croire que les profs voulaient notre mort . Ce qui ne m'étonnerait pas d'ailleurs : après tout ils avaient tous un revolver à la ceinture . Moi-même j'avais une bombe lacrymogène de sécurité au fond de mon sac à dos . Étant la fille adoptive du directeur , j'avais ce genre de privilège . Les autres élèves étaient tenus de rien apporter de dangereux . Ciseaux et crayons trop bien taillés compris .

Les lycéens avancent lentement dans les couloirs , calmes . Trop calmes . Il me faudrait des millions d'années pour oublier les cris , les rires et l’excitation que représentait encore le vendredi il y a une semaine . Comment avons nous pu en arriver là ? La réponse me vient naturellement et s'impose dans mon esprit tel du venin , l'envi d' hurler me sert la gorge .

Je me rappelle de chaque instants comme si c'était hier : je parlais avec ma professeur de chimie du dernier devoir . Les étudiants couraient partout , question d'habitude , nous bousculant gaiement . Les gardes armés nous observer en souriant , certains nous souhaitaient même un bon week-end . Quelques mètres devant moi , Sam Flartmon , un garçon de terminal plutôt mignon , avait une discussion très animé sur le dernier contrôle d'histoire . A ce moment là , je ne lui prêtais pas trop attention : ce n'est qu'après que ses derniers instants resteraient gravés à jamais dans ma mémoire . J'écoutais l'explication de ma professeur quand soudain , la phrase que Sam venait de prononcer arriva à mes oreilles .

« Franchement le journal d' Anonymous Cat d'hier soir était top je trouve !

Cette phrase pouvait paraître tellement banale , les gens n'y prêtèrent pas attention sur le coup , à part Billy , le meilleur ami de Sam qui hochait la tête à coté de lui . Après tout , tout le monde regardait ce journal , bien que cela soit interdit : le journal télévisé des rebelles .

Chaque jours , à 18 heures précisément , les révolutionnaires réussissaient à pirater l'une des chaînes publiques . Apparaissait alors sur nos écrans un individu portant un masque nippon représentant un chat . La première fois que cette personne avait fait son apparition sur téléviseurs , , il y a 10 ans tous avaient crus à une blague . Moi comprise . Pourtant , le masque d'abord moqué , devint un symbole terrible de liberté . Les yeux peints en rouges , si ridicules au débuts prirent tout leur sens dès les premières phrases qu'il prononça :

-  La Vie et synonyme de la Mort dans les contions actuelles , vous ne pouvez rester dans l'inconscience . Je suis là pour ça : vous apprendre la vérité . Je ne vous demanderais pas d'éloigner les enfants du téléviseur : tout le monde doit savoir , arrêter de croire . Croire à quoi me direz-vous ? Aux conneries qu'on vous raconte sur les journaux « légalisé » . Je ne vous demande pas non plus de regarder cette émission . Non , après tout , cela pourrait fragilisé encore plus votre espoir que tout s'arrange . Vous ne saurez pas qui je suis , ça pour toujours mais je revendique mon appartenance aux Freaks . Les rebelles . Le journal commence demain . Bonne soirée .

Le lendemain , la télévision enregistra le plus haut audimat de son histoire : le journal d' Anonymous Cat était né . Forcément , il fut soumis à la censure à cause des idées anti-gouvernementale et des dénonciations de secrets d' États . Personnellement , je le regardais tous les soirs avec Lucie , ma colocataire et demi-sœur . Nous ne l'aurions raté pour rien au monde .

Pour en revenir à Sam , sa déclaration aurait donc put passer inaperçu . C'était sans compter sur un soldat récemment promut . Il s'approcha de l'adolescent et le toisa de haut en bas .

- Sam Flartmon , pourriez vous répéter ce que vous venez de dire ? Susurra-t-il .

Malheureusement , le plus jeune crut à une blague . Il lui répondit franchement , un rire dans la voix .

- Je disais que le journal des Freaks était vachement cool hier . Désolé si ça t'a choqué mec , je le dirais plus devant toi !

- Vous n'en aurez pas l'occasion , jeune homme .

Et il tira . Je pourrais décrire la scène encore et encore que le traumatisme serait le même , que je ne trouverais pas les mots . Le sang avait éclaboussé tout le monde dans le couloir : mon visage et mes vêtements étaient maculés de petits points rouges . L'action horrifique de ce soldat avait fait s'arrêter tous les gens présents . Sam gisait au sol , la tête complètement explosé par la balle . Je savais que ce genre d’exécution était fréquentes mais c'était la première fois que j'en étais témoin direct . Je m'en serais bien passé .

Mes souvenirs sont flous à partir de ce moment là : je crois avoir vomis tandis que ma professeur me tirait le bras pour me tirer jusqu'aux grilles de l’établissement . Alors , j'ai marché jusqu'à mon appartement , en pleurs , où j'ai retrouvé Lucie , restée à l'appartement car elle était malade . D'après elle , j'ai couru jusqu'à la salle de bain où je me suis enfermée . Je me suis lavée une dizaine de fois , jusqu'à ce que ma peau mâte ne porte plus aucune trace de sang . J'ai jeté mes vêtements rougeâtre , traumatisée puis j'ai été me coucher . Depuis cette nuit là , je ne dors presque plus , redoutant mes cauchemars sanglants . Voila pourquoi les élèves ne parlent plus , ne cris plus , ne courent plus dans les couloirs .

- Tu m'as l'air bien pensive , Amélie !

Je sursaute à l'entente de la voix de Lucie . Elle qui n'a pas assisté au drame n'est pas sujet aux nuits terrifiantes , à l'image de la tête décapitée gravé sur ses paupières , à la peur des couloirs . On le voit à son visage souriant , ses yeux non-cernés , son maquillage parfait et ses cheveux blonds lumineux . Pour ma part , me faire belle est le dernier de mes soucis . Les peu de fois où j'entrevois mon reflet dans le miroir de la salle de bain , j'y vois une fille à la peau tiré , aux yeux cerclés de noirs et aux cheveux négligemment mis en queue de cheval pour cacher du mieux possible leur sécheresse .

- Mouais … On mange quoi ce soir ? Demandais-je en enfourchant mon vélo . C'est une sorte de tradition entre Lucie et moi de rentrer à vélo . Petite , c'était même un jeu de slalomer entre les trous d'obus clairsemant les allées goudronnées . Maintenant , ce n'est qu'un automatisme .

- On mange à la pizzeria , voyons Amélie !

Encore une habitude .

Alors que nous pédalions , j'observais pour la énième fois les rues désertes . Il y a 50 ans , en 2079 , tout avait été détruit par la troisième guerre mondiale . N'ayant qu'à peine 16 ans et ne connaissant pas mes ancêtres à cause de mon adoption , les seules informations que j'avais du monde d'avant guerre me venaient de mes cours d'histoire , réglementé par l’État , naturellement .

Les gens vivaient confortablement apparemment mais la guerre fut annoncé par un des « peuples anciens » . Son nom n'avait pas été précisé , nous savions juste que ce peuple possédait l'arme nucléaire et que du jour au lendemain il décida de l'envoyer sur les autres peuples . Forcément il y eut des représailles et l'Humanité rentra en guerre . Les villes en gardaient des cicatrices : sols fissurés , présence raréfié de la végétation , décombres d'immeubles à tous les coins de rues … Personne ne s'était donné la peine de faire de la ville un endroit accueillant et chaleureux . De plus , j'habitais la capitale , je n'imaginais pas ce que cela devait être dans la cambrousse .

Nous arrivâmes enfin chez Mario's , la pizzeria du coin . Le bâtiment datait d'avant la guerre et avait beaucoup de charme avec ses guirlandes rouges , vertes et blanches et l'affiche d'un gros moustachu se délectant d'une pizza . Hector , le propriétaire , avait gardé la décoration depuis son achat juste après la guerre , la trouvant plutôt sympa et avait retrouvé un livre de recettes datant de 2016 contenant des dizaines de recettes de pizzas .

Hector est un vieil ami , il doit avoisiner les 70 ans mais reste un homme très cultivé et un très bon cuisinier . Sa femme , Ilda peux aussi s'en vanter . Ils représentent le vieux couple parfait : les cheveux grisonnants , le visage ridé , le rire et l'anecdote facile . Je leur vouais une admiration certaine car ils avaient vécu la Guerre . Ils s'amusaient à nous raconter leur mariage , petite étincelle en plein milieu du chao radioactif . Ils n'ont qu'une seule photo , encadrée sur le mur du restaurant . Ilda y apparaît rayonnante , dans une simple robe de coton blanche , contrastant avec les ruines derrière elle . Hector est terriblement séduisant , jeune et fougueux , une étincelle dans le regard . Ce jour là il avait fait l'effort de porter la chemise assortit d'une cravate . Effort qui ne fus jamais recommencé . 

- Lucie ! Amélie ! Vous voilà enfin ! Je ne vous ai pas vu vendredi dernier et je commençais à m'inquiéter ! S'exclama Hector .

- Et bien nous voilà ! Déclarais-je , ravie de revoir mon ami de longue date . Et nous avons faim !

- Très faim ! Renchérit Lucie .

Nous nous asseyons , comme à notre habitude , au bar , en face de la télé , pour ne pas rater le journal des rebelles : Mario's est l'un des seuls établissements à réussir à diffuser l'émission secrètement . Pour la première fois depuis des jours , je profite de l'instant : les effluves de sauces tomates , de chorizo et de mozzarella me caressent les narines , le fond sonore habituel , des vieilles musiques trouvés avec le livre de recette , ajoute au restaurant peu éclairé un coté romantique .

- Et voici les pizzas de mesdemoiselles ! Annonce Hector en déposant devant nous les deux plats fumant . Nous le remercions chaudement et commençons à savourer l'art culinaire de notre ami .

- Il est 18 heures , Hector ! Trouve la chaîne ! Vient soudain annoncer Ilda , nous saluant d'un geste de la main  .

- Je gère ! M'exclamais-je en saisissant la télécommande . Je traverse les différentes chaînes jusqu'à ce que le masque de chat apparaisse à l'écran .

- Mes frères , bonsoir , commence le rebelle . L'heure est grave …

Soudain , l'écran grésille et l'image se floute .

- Qu'est ce que tu as foutu , Amélie !? Me crie Hector depuis la cuisine .

- Mais je n'ai touché à rien ! Me défendais-je .

L'écran est maintenant traversait pas des traits de couleurs . Je comprends rapidement que le problème ne vient pas de notre téléviseur mais de l'émission en elle-même en entendant des exclamations de surprises dans les immeubles voisins . Le gouvernement aurait-il réussit à intercepter le signal des Freaks ? Je n'ai pas le temps de me poser plus de questions que le visage du dictateur apparaît à l'écran , confirmant mes peurs .

-  Klimt ! Lâche Lucie dans ce qui pourrait s'apparenter à un cri de terreur . Moi-même , je ne cache pas ma surprise : c'est la première intervention télévisé du dictateur , de plus , il a réussit à empêcher le journal des rebelles . J'en connais qui doivent s'en mordre les doigts .

Le visage de l'homme me dégoûte encore plus que d'habitude à cause des événements de la semaine dernière . Depuis qu'il a prit le pouvoir de force , il y a 50 ans , profitant de la confusion post-apocalyptique , son visage s'est marqué de rides . Au fur et à mesure qu'il supprimait nos droits et nos libertés , il rapetissait . Maintenant ,il doit avoir environ 70 ans bien que ses cheveux noirs corbeaux ne laissent apparaître aucunes mèches blanches . Ses yeux , quand à eux , n'ont jamais changés : ils restent glaciales , haineux et avides de pouvoirs . Le son de sa voix me glaça le sang .

- Chers amis , aujourd'hui et un grand jour , que l'on sonne les trompettes de la victoires !

- C'est pas bon ça .. fit remarquer Ilda .

- Demain , vous êtes tous priés d'assister à l'apogée de mon règne ! Je vous …

L'écran grésilla encore une fois et cette fois ci ce fut le Chat qui eut l’antenne . La bataille pour pouvoir prendre la parole était rude .

- Apparemment , notre cher ami , pour reprendre ses mots , ne tiens pas à ce que nous vous annoncions les circonstances de sa soi-disant victoire ! Klimt a réussit a capturer 2 rebelles hier soir et depuis , il les torture à mort ! Comment un homme si cruel peut-il rester au pouvoir !? Et je ne parle pas que de mes 2 compagnons , je parle aussi des milliers de personnes qu'il torture indirectement : vous ! Soulevez vous contre le régime de la terreur ! Et …

La télé allait explosé si ça continuait ! Je pesais le poids des mots que je venais d'entendre : 2 rebelles avaient été capturés et torturés ! A ce que je sache , cela n'était encore jamais arrivé et même si c'était le cas , les Freaks ne s'en seraient pas vanter . Quoique , ils étaient pour une politique de transparence total .

- ...Désolé pour toutes ces complications , les rebelles ne désirent vraisemblablement pas voir la vérité en face . Je reprends donc … Pour une fois , le petit minou dit vrai : j'ai dans mes cachots deux terroristes , deux monstres du crime . Oui , je les ai torturé mais pas par plaisir ...

- Mon œil ! Grogna Lucie à coté de moi .

- … j'ai agis ainsi pour venger toutes leurs victimes innocentes !

- C'est l’hôpital qui se moque de la charité , fis-je remarquer , au bord de la crise de nerfs .

- Et demain , ils seront punis ! Demain , j'invite toute la population à se réunir sur la place de la cathédrale à 18 heures pour assister à leur exécution . Votre présence sera bien sur obligatoire , pour pouvoir plus tard raconter a vos enfants et vos petits-enfants ce jour historique ! Bonne soirée à tous . A demain .

Le silence se fit dans le restaurant . L'écran redevint noir . Au bout de 15 longues minutes de silences , nous abandonnâmes l'idée qu' Anonymous Cat fasse une annonce . Ilda laissa échapper un rire nerveux . Personnellement , je ne savais plus bien ce que je ressentais . Je cherchais quelque chose à dire , à faire pour remonter le moral des gens mais rien ne me vint . L'air était soudain devenu lourd et les odeurs de pizza écœurantes .

Brusquement , un garçon que je n'avais pas remarqué se leva dans le fond du restaurant . D'habitude il n'y avait que moi et Lucie le vendredi . Je le fixais sans un mot pendant qu'il s'approchait d'Hector .Il était du même age que moi pourtant je ne me rappelais pas l'avoir vu au lycée , qui était le seul de la ville .

- Tu as ce que je t'ai demandé ? Demanda-t-il d'une voix enroué au maître des lieux .

- D'habitude tu viens le Lundi , lui reprocha mon ami , visiblement de mauvaise humeur . C'est indispensable ?

- Vital , souffla le plus jeune . Donnes-en moi , je paye n'importe quel prix .

- Je ne t'en donnerais pas ! Une fois par semaine c'est déjà assez ! Regarde dans quel état tu es !

Le jeune homme releva la tête et fixa Hector dans les yeux . Le restaurant me parut brutalement trop sombre à moins que ce ne soit la peau de l'adolescent qui soit trop pâle . Le restaurateur n'avait pas tort : il était dans un état lamentable . Des cernes profondes et des yeux bleus nuits cerclés de rouges , un corps maigre , des cheveux noirs soulignant son coté lunatique .

- Tu n'as rien à dire sur ce que je fais ou suis . Allez donne et j'te paye ! Susurra-t-il .

- Je ne tiens pas à avoir ta mort sur la conscience , Alex !

- Ferme ta gueule et donne les moi ! Hurla le dénommé Alex , faisant sursauter toutes les personnes présentes . Hector sembla craquer et cria à son tour .

- Maintenant tu te calmes , ok !?

- Hors de question ! J'en ai besoin , Hector !

- Pourquoi il te faut absolument de la morphine et des somnifères ce soir ?

C'était donc ça , Alex était une sorte de drogué aux anti-douleurs et c'est Hector qui lui fournissait . Pourquoi ? Aucune idée . Pourtant , Alex semblait à bout de nerfs . Il contourna le bar pour venir se planter devant son approvisionneur .

- J'ai mes raisons . Maintenant , donne les moi ! Ordonna-t-il en poussant violemment Hector contre le mur qui fut incapable de réagir . Je décidais de régler son compte à ce crétin . Ça me défoulerais !

- Dégage tes sales pâtes d'Hector ! Hurlais-je .

Alex se tourna vers moi et pendant un quart de seconde je crus voir dans ses yeux de la surprise , vite remplacé par un vide total d'émotion . Il s'agenouilla devant Hector , toujours à terre et lui demanda calmement :

- Qu'est ce qu'elles foutent là , Hector ?

- Elles viennent tous les vendredis . Désolé de ne pas t'avoir mis au courant .

- Pas grave , on est quitte … Désolé de t'avoir bousculé mais vraiment , donne les moi , juste ce soir:tu ne reverras plus de la semaine .

- Groldford est au courant ?

Le garçon secoua la tête pour faire comprendre que non . Je ne savais pas en quoi le fait que Lucie et moi venions tous les vendredis étaient quelques choses d'importants mais je passais à autre chose rapidement : Hector vendait illégalement à ce mec des médicaments sans l'autorisation de « Groldford » , sûrement le père d'Alex .

- Il me tuerait si il savait ce que je te donne … Soupira Hector .

- Pas d'inquiétude : il me tuerait d'abord , soupira Alex .

Le pizzaiolo pharmacien -d'après ce que j'avais compris- ria sans joie avant de sortir de sa poche un sachet contenant le trésor tant attendu de l'adolescent . Ce dernier le saisit immédiatement pour le fourrer dans une poche interne de sa veste en cuir ,ne prêtant pas attention à l'étiquette , par habitude sûrement .

- N'oublie pas qu'à cette dose ça pourrait te tuer . Ce serait dramatique .

- Voyons , Hector ! Tu sais que ce n'est pas mon genre .

Au regard que l'homme lui lança je devinais que c'était tout à fait son genre . L'adolescent le paya puis sortis du restaurant sans un mot . Indignée , je me tournais vers Hector pour des explications mais Ilda me coupa la parole .

- Tu dois mettre Groldford au courant ! Il n'a que 15 ans ! S'il meure c'est fini ! S'écria-t-elle .

- Qui est ce Groldford ? Me risquais-je .

- Ce ne sont pas vos histoires les filles , grogna Hector à notre plus grand étonnement . Je vous offre les pizzas , rentrez chez vous et faites bien attention . A demain sur la place , bonne soirée .

Et il nous jeta dehors sans que nous ne puissions dire un mot . Dégoûtées , nous avancions en silence . Une fois rentrée , les langues se délièrent et la conversation tourna vite au fameux Alex .

- Je ne vois pas en quoi la vie de ce droguée est si importante pour Hector et Ilda , soupirais-je .

- Il à l'air aussi important pour ce Groldford pourtant , au premier regard on devine que ce mec à pas toutes ses cases ! Si cet homme tient à lui , il devrait avoir remarqué .

- Ce qui me gêne c'est qu'on nous ai mis dehors alors qu'il y avait tant de choses à dire et de questions à poser sur … demain .

C'était abominable la tournure qu'avait pris ce mot : demain . Depuis qu'il avait franchi les lèvres de Klimt il était maudit .

- Oh mon dieu , Amélie ! Qu'est ce qu'on va faire demain ! S'écria Lucie en se jetant dans mes bras . Elle pleurait et je me retenais de l'imiter .

- On fera comme tout le monde : on affrontera la vérité en face .   

2: chapitre 2
chapitre 2

CHAPITRE N ° 2

 

La petite fille pédale also vite Que SES jambes Lui permettent. Les rues de la capitale défilent à coté d'elle Qu'elle Alors zigzague Entre les Cratères du sol. Ses deux amis la suivent, Riant ET Discutant Mais Quand ELLE SE Retourne ELLE ne parvient Pas à Distinguer Leur visage. Soudain, les enfants freinent brutalement. La gamine tourne la tête et découvre Ce Qui a arrêté ses amis: un garçon Un peu, plus petit qu'eux gît au sol, baignant Dans Une marre de sang. Il tourne la tête et la petite le reconnait. Des yeux bleus et des cheveux nuits noirs contrastant Avec sa peau trop pâle. Un nom Se IMPOSE un fils esprit.

Alex

Je me réveille brusquement, couverte de sueur. Il me Faut Quelques secondes versez Réaliser Que je suis Dans mon lit et non pas dans la rue. Mon rêve ... Était Tellement réaliste! Je étais la petite fille! Ce est comme si je avais Vraiment Vécu this scène! Comme ... un souvenir oublié.

Mais Ce ne était qu'un rêve, La preuve: le drogué de la pizzeria y apparaissait et avant hier soir je ne l'avais jamais vu same. Je étais Vraiment maudite: Soit Je rêvais d'hommes frères de meurtre Soit de drogué. Il Faudrait peut-etre que je te pense à aller voir psy non. Quoiqu'ils Etaient Déjà DEBORDES De Nos jours.

Si seulement Aujourd'hui ne Pouvait Être Qu'une illusion! Je n'aurais pas un assisteur de allé un CES fichues exécutions de Rebelles et mon seul Problème Serait mon prochain Contrôle de mathématiques. Mais je ne vit pas Dans un monde aussi ... simple. Mon esprit is bien Obnubile par des Garçons Mais ILS Sont Soit mort Soit drogué. Je Pourrais simplement détester le lycée Comme Tous Les ados de la terre Mais non, trop banale pour moi: je en ai peur et ça DEPUIS bien ainsi Longtemps Que Dernier vendredi.

Dans Ce monde Qui est le mien, la guerre si meurtrière was that the terme «foule» became rare. Le seul Ou L'Endroit sur can be entouré de Plus de Deux humains? Le lycée. Ce est Sûrement this proximité Avec le monde extérieur Qui me terroriser. Je ne ai jamais aimé les inconnus et la solitude is synonyme de réconfort pour moi. A que de CE ne Moins Soit le sentiment Que le lycée is L'Endroit Le plus Propice Pour Me «Klimtamiser», terme used par les Freaks verser concepteur le culte de la personnalité du président. En effet, Les Cours VONT Boutique Tous sens de la DANS CE: en histoire, l'homme est designated Comme héro de l'ONU; Arts en génie ce est non; en virtuose de l'ONU musique, etc. Au bout d'un moment de l'ONU, je avoue Qu'il ya de quoi douter.

Ce est Fait de mauvaise humeur que je te me lève. Il fut un temps Où Je aurais Été choquée les pensées de mes nominale. A présent, ce est Devenu Presque juin habitude. Est-ce ce Qu'on Appelle la maturité? Je espère qua non, je Sinon plainte les adultes.

Je entre Dans le salon Où Lucie is Déjà en train de de petit-déjeuner. Elle à Sa tete des Mauvais jours. Je m'assois à coté d'elle et avant same Que je ne ai pu la saluer, Elle déclarent:

- Je ai fais un un rêve étrange.

- Alors On est deux! Blaguais-je, Mais devant la mienne déconfite de mon amie je redevient sérieuse. Raconte-moi.

- Je faisais du vélo avec toi et ... la rebelle Qui est passé à la télé hier soir. Sur le devant Quand soudain de Était toute petite et tu ...

- ... Sur un FREINE et découvert le drogué d'hier soir gisant au sol Dans Une marre de sang, La coupais-je.

- Commentaire sais tu? S'écria Lucie.

- Je ai fais le rêve same, Mis à part que je te ai pas vu ni ton visage et ni Celui de la fille.

- Ce est ... bizarre, articula Lucie, ne trouvant pas les mots.

Elle et moi avions Toujours Été très proche Mais jamais au point de faire de les Mêmes rêves. Mise à part Une Fois, il ya 3 mois Mais Comme hier, Nous avions ÉTAIENT Profondément choquée. Étais-ce des rêves post-traumatique? Sûrement. Mais le rêve précédent Était Encore plus effrayant ... On y voyait clairement la Mort d'un Aperçu de garçon ainsi Tôt Ce jour là.

Je ne me Rappelle, plus précisement quel jour Nous étions, juste Qu'il pleuvait assaut. Lucie et moi rentrions du lycée, les roues de nos vélos glissant sur les flaques. Trempées, Nous décidâmes De nous abriter Dans un bâtiment abandonné à la suite de la destruction sa Durant la 3eme guerre. Nous savions Qué personnes nissent BNO y prendrait temps par CE. Nous Nous assurâmes Que Le plancher solide avant Était De nous asseoir. Nous discutions JUSQU'A that des pas résonnent à l'étage. Terrorisé, cachâmes Nous Nous Derrière tas de gravats non Dans Ce Qui devait Être non jour le salon. Les pas descendirent l'escalier et je ne pus Retenir non hurlement.

- Mon dieu Lucie! Hurlais-je soudain, Lui Faisant recracher SES céréales. Alex le drogué is also le garçon de la maison abandonnée!

- Ma demi-sœur me fixe, éberluée avant de Réagir.

- Mais ce est impossible, le mec de la maison est mort sous nos yeux!

- Qui sait? Quand il Se est effondré, sur un pied d'égalité aveugle ETE Le Sang est qui le recouvrait. De plus, d'a vérifier des sans de Fuis, répliquais-je avant de saisir mon amie par les épaules. Lucie, Je suis sûre Que Ce garçon Était Alex.

- Ce est peut-etre pour ça Qu'il Nous fixait étrangement ...

- Aucune idée. Bon, il Faudrait peut-etre aller voir papa Pour savoir quoi faire à l'exécution de ce soir.

- D'accord, acquiesça Lucie avant de se Diriger vers la salle de bain.

Je me maudis de ne pas Avoir recognized le garçon, plus Tôt et rentre Dans ma salle de bain. Je me déshabille, fixe mon corps trop maigre dans la glace avant de me jeter sous la douche.

Je en profite de l'eau chaude, un Luxe rares De Nos jours. Notre père adoptif à Lucie et moi HNE le directeur du lycée, il se Voit Fait Attribué Nombreux de privilèges. La nourriture abondante, le chauffage et l'eau chaude par exemple. A Une époque ou Les Gens Meurent De Faim et de froid, je en profite De Mes Avantages.

Une heure, plus tard, Lucie et moi Quittons l'appartement. Ayant toute les Deux revêtues Nos plus jolies robes versent faire plaisir à père, optons Call for voyage non à pieds. Le silence pesant HNE, Comme si le pas de NE Se Etait vantent dit, Ce Qui est mon CAS.

La rébellion me fascine Et même si ça me Coûte de l'avouer, Alex also. Verser raison juin Que j ignore, je ai envie de le Connaître et de tout savoir sur Lui. Qu'est ce qu'un garçon si mystérieux aime? D'AILLEURS aime-t-il Quelqu'un? Trop de des questions se bousculent dans ma tête. Mon cœur bat à 10 000 à l'heure. Il faut que je me calme avant d'Entrer dans le bureau de mon père!

Je avance ma main Quand verser Ouvrir brusquement Lucie m'empêche de saisir la poignée et me fait signe d'écouter. Je tend l'oreille verser capter les paroles de mon père derrière la porte, au téléphone Visiblement.

- ... Donc je vous les Envoie au moment où une Notre-Dame de Dernier? Oui, ILS SONT Enfermés Dans Les sous-sols du lycée. Non, il N'y aura Aucune fuite d'informations. Les mutiler une dernière fois Pour Etre sur le voyage au Québec Soit paisible? Vous êtes sur? D'accord, À vos Ordres président.

Lucie et moi échangeons un regard. Notre père, CE gentil petit directeur de lycée, venait de Speaking des otages Rebelles Avec Klimt? Qui, plus l'actuel dictateur is du continent! Nous revenons Ne en pas. Nous attendons Quelques minutes verser cacher Notre espionnage PUIS toquons.

- Entrez! Grogne la voix de mon père Derrière le mur. Nous obéissons et, suite aux banalités du genre «ça va? »,« Oui et toi? », Je rencontre le Problème sur la table.

- Tu ne penses pas Qu'il va y Avoir une émeute ce soir?

- Des Soldats will be Là pour maintenir le calme, pas d'Inquiétude. De toute Façon, la présence de Tous is obligatoire.

- Je ne ai pas envie de voir deux personnes se faire brûler sous mes yeux vivantes, Ou Pas RebELLEs! Lucie se écrit, très convaincante DANS SON rôle de jeune fille apeurée.

- Je n'y peux rien les enfants, déclarer père our. Tachez d'y Être et de fuir en Cas de Problèmes.

- D'accord père, déclarons Nous en chœur, CONTRAINTES, avant de Quitter la pièce.

Nous n 'Avons Même pas besoin de nous concerter Que Nous Nous dirigeons vers le lycée. Sans le savoir, père Vient De nous Donner La Seule Façon de rater l'exécution de ce soir: allions BNO Sauver Les rebelles. Mais Nous N'y arriverons pas SEULES, il Nous Faut l'aide de quelqu'un de fort et Qui a de l'expérience en combat ...

- Alex, lâchais-je.

- Tu penses Qu'il accepterait De nous Accompagner Dans this mission suicide Alors Qu'il ne connait Nous À peine?

- Oui, répondis-je sans hésitation, Comme si au fond de moi Je savais qu'Alex Allait secouriste Nous.

- Et sur le Trouve où? Me questionne Lucie, encore sceptique.

- A la pizzeria, annonçais-je avant de bifurquer dans la rue du restaurant. Lucie me convient à contre-cœur. Nous entrons Fait et, par magie Comme, Découvrons Alex, endormis Sur une banquette.

Je l'observer Quelques secondes: il fait ainsi jeune Quand il dort. Sa Maturité Doit Lui VENIR De L'Aura sombres de Ses nuits yeux de bleus. Je m'approche de Lui PUIS le secoue doucement. Il se réveille instantanément, soi non de tel pertinente diable Sortant de sa boite. Il fixe nous, stupéfait, avant de murmurer de Sorte Que Seule Nous puissions l'entender:

- Qu'est ce que vous me voulez?

- Sur une tonne aide Besoin de de.

- Pourquoi moi?

- Ça Concerne les otages Rebelles, Nous Savons Où ILS Sont retenus et je ai l'intime conviction que ça t'intéresse.

A la vue du sourire Qui éclairé fils visage, je Sens Que Je ai mis Dans le mille. Alex redevient RAPIDEMENT inexpressif et déclare, impassible:

- Vous Comptez m'y Accompagner Dans this tenue?

Il Est vrai Que Nos robes et les rubans Dans Nos cheveux ne Sont pas l'idéal. Je soupire, Lui saisit le bras et l'entraine Dehors, Lucie A nos serres.

- Tu m'emmènes ou là? Grogne-t-il.

- On passe par chez Call for Qu'on puisse se changer PUIS On y va.

- Et Pourquoi Je Dois vous Accompagner?

- Car on ne en peux pas se permettre de te laisser t'enfuir.

- Comme si ce était mon genre!

UNE FOIS À l'appartement, abandonnons BNO Alex Dans le salon Pour aller reVETIR des vêtements à la foie, plus confortables et en plus discrets. Sous Les Ordres DU garçons Nous enfilons des tire à capuche et je Lui en Prête non à mon père. Alex being Extrêmement maigre, le sueur Lui arriver Au dessus des genoux. Heureusement il le prends bien. Avant de partir, il m'ordonne de Prendre Quelques vêtements supplementaires. J'obéis, Lui Faisant Entièrement Confiance.

- Un quart d'heure, plus tard Nous Sommes sur la route du lycée.

- Commentaire CE fait-il Que Nous ne t'ayons jamais vu au lycée? Demande Lucie.

- Je ai d'Autres choisit à faire! Gonfler l'le garçon.

- Tu es l'oblige! Les autorites Ne ONT pas remarquées que tu N'y Allais pas?

- Les pas de Suis de Je déclare: ni attestation de naissance, papiers Ni. Un fantôme fiscale Comme le dit. Aucune chances d'être grillé!

Ce est Fait La première fois qu'Alex Entre in the establishment. Dommage Que CE Soit par effraction. Lucie et moi connaissons BIEN les sous sols y verser Avoir Joué, petite. Une Fois là-bas, il N'y un plus QU'A TROUVER Les rebelles.

Nous commençons Ë Chercher Quand soudain, des pas retentissent. Lucie et moi échangeons des regards paniques. Alex is Le plus réactif: tel une ombre il se plante devant le soldat et l'assommé D'une pression Dans la nuque. Sidérée, Nous fixons, Le bouche abeille.

- FERMEZ la bouche et Suivez moi, idiotes!

Je ignore Notre nouveau surnom et Lui obéit. Quelques mètres Plus loin, notre partenaire Nous fait signe d'Approcher discrètement. Cachés derrière non pan de mur, observons nous la scène: quatre militaires Armés Sont Postes devant Une Porte blindée. Des échos de hurlements de Douleurs Nous parviennent de la pièce.

- Il Faut faire diversion, chuchote Alex.

Apres un hochement de tête approbatif, Lucie se dirige vers les gardes. Je croise les doigts TANDIS Qu'elle Leur adresse la parole D'UN tonne Panique.

- Il ya Une émeute devant l'establishment Dehors! S'exclame-t-elle.

Les Quelques secondes du Silence QUI SONT insoutenables suivent de. J'analyse CHAQUE détail du visage impénétrable des Soldats. Un frisson me parcoure le corps: ILS are Armes. Lucie is en danger. Alors Que je commence à trembler une cause de la tension, d'Alex la principale Vient se loger Dans la mienne. Je me tourne vers Lui. Il m'adresse Un sourire réconfortant avant de rattacher fils attention à ma sœur.

- Bien, accompagnons VOUS Nous. Fabrice tu restes au CAS Où! Ordonné Celui Qui Doit-être le chef.

- Bien monsieur.

Nous observons Lucie s'éloigner à pas Rapides Avec les trois hommes. Rassurée, je laisse Alex Se occuper du Dernier obstacle. Tel félin non, il s'approche de l'homme et Lui brise la nuque. Habituée à la mort, ce est à peine si la scène me choque. Je m'approche et request:

- Commentaire sur Entre Maintenant? Il ya un code de juin à 9 lettres!

- Pousse toi, je Gere, soupire Alex avant de pianoter sur la machine.

- Aucune réaction. Je m'apprête à Lui faire separable Qu'il Ne EST PAS UN génie non plus Quand, par miracle Comme, la porte se ouvre. Mon coéquipier me lance Un sourire SATISFAIT avant de se glisser à l'intérieur. Forcement, je le suis.

Ce que l'découvre sur Depasse Toutes les scènes atroces Que Je ai vue jusqu'a présent. Les deux Rebelles SONT BIEN ILS SONT La Mai crucifie aux murs, Leurs corps consternés de bleus Et De sangs. La jeune fille Hurle TANDIS Que Le Garçon Serre les dents. Il Est le premier à separable Nous. L'éclairage DANS SON égard vide me glace le sang.

Alex ne se démonte pas et s'approche. Après juin rapide analyser, IL découvre Qué Les Pieux their clouant les soutiens-gorge aux Murs Sont repose un DES Fils hautes tensions sous. Sans same Réfléchir, il les attrape à mains nues et les arrache, AINSI Que les pieux. Je suis horrifiée à la vue des spasmes secouant fils corps encore debout. Je ne ai Même pas Le Temps de régir Qu'il Soutient les deux Rebelles avant Qu'ils s'écrasent au sol.

- Tu peux venir me aider, s'te'plait ... Moi grogne-t-il, écrasé quasi. Je me precipite verser épauler la jeune fille.

- Il Faut qu'on parte Le plus vite possible, les gardes en vont bientôt Revenir, m'écriais-je.

- Tu prends Prune, je Gère Benjamin.

- Commentaire Tu connais Leur NOM!? M'insurgeais-je.

- L'ILS Ont DIT à la télé hier, écoute De temps en temps.

Vexée, je le suis Sans un mot. Je découvre la raison versez Laquelle Alex voulait Que Nous emmenions des vêtements supplementaires: se balader Avec Deux adolescents rouges de Plaies revêtus de vêtements en loques ne était, pas très discret. Je habille Fait Prune des pieds à la tête du Malgré SES gémissements contestataires.

UNE FOIS Dehors, Alex sorte fils téléphone et composer numéro un.

- Allô? Non, pas de je-ne-suis mort. Je sais, je suis un crétin ... Ta gueule Groldford! Je ai plus importants: ILS are Avec Nous. Je suis sur les Champs-Élysées. Ok sur arriver.

- Où va-t-on? Demandais-je.

- Tais-toi et cours.

J'acquiesce, au Québec PUIS-je faire d'Autre De toute Façon? Je me Retrouvé Fait un entraîneur Une rescapée rebelle A travers les rues de la ville derrière Alex. Tournons nous dans la rue de l'ONU. Il me fait signe de l'Accompagner Sous un tas de gravats formant tunnel petit un. Nous le traversons et débouchons Dans ruelle non Étroite.

A L'Autre Bout de Celle-ci, un homme d'Une quarantaine d'Années assiste, also caches Sous un tas de débris / tunnel. Il fixe Nous Quelques secondes, Visiblement Surpris qu'Alex ai dit la vérité.

- Bon, Amélie. Tu vois les Fenêtres sur les murs de each Cotés là? Et bien des tireurs d'élite y are Postes. Tu vas prendre les deux Rebelles avec toi et courir ainsi le Vite vers Groldford possibles. Ce est l'homme Avec Une grosse barbe rousse Et Les Cheveux longs. Ne te arrête Dans aucun CAS, COMPRIS?

- Ce est Une mission suicide?

- Non, bien sûr de juin contre la montre. Il N'y a que 30 mètres, Ne te inquiète pas, me rassure-t-il avant de rabattre ma capuche sur mon visage et de me embrasser brièvement le devant. PUIS il me pousse, Benjamin et Prune à each bras et hurle. Cour!

Et je m'exécute. Mes jambes semblent Prendre le Contrôle de mon corps, mon cerveau se est réuni en veille versez essayer d'Oublier les balles Qui Tombent sur le sol près de moi et ... J'atteins L'Autre Extrémité.

Groldford me serre Dans SES soutiens-gorge. Mon cœur tambourin Dans ma poitrine et je ne fais ainsi la distinction between sueur et les larmes de Soulagement.

- Tu as Réussis, me rassure l'homme. Calme toi ...

Je Reprends mes esprits et me tourne vers Alex, encore à L'Autre bout de la ruelle. L'envie de hurler Lui Dessus me Vient: il M'a Envoyer Pour Que snipers bureaux de foutus épuisent Leurs balles! Je n'étais Qu'un appât DEPUIS le débuts ... Commentaire ais-je pus Lui faire Confiance? Après Tout, CE Ne EST Que Le drogué Que Je ai rencontre à la pizzeria hier soir!

Soudain, Je réalise Que ce est l'inverse: je ai Profité de l'effet de surprise, Alors qu'Alex is Maintenant ATTENDUS par les tireurs. Je plante mon égard DANS LE sien. Il Reste visage impassible aux larmes coulent Qui encore sur mes joues, me sourit, rabat sa capuche et ... s'élance.

Les 10 premiers ministres mètres soi Passent bien: il slalome Entre les tirs jusqu'a ce que ... l'ONU D'eux l'atteigne. Nous hurlons A l'unisson, Alex, plus de douleur Que de terreur. Groldford et moi fixons, impuissants, l'adolescent s'écraser au sol. Il was Touché à l'épaule. Mais les tireurs d'élite ne s'arrêtent pas là. Le dos. La jambe droite. L'avant bras gauche. Les tireurs Tirent partout SAUF aux Endroits Qui le tuerait, Prenant Un malin plaisir à le tortionnaire.

Je compte les mètres le séparant de la vie. 18 précisement. Quel gâchis! Je m'apprête à voir mon sauveur crever mes yeux sous Quand je entends sifflement des Nations Unies. Je en connais la Mélodie pour l'entender en fond d 'Anonyme Cat Tous les soirs ... Lentement, Alex relève sa tête de la poussière, continuant de siffler. Les Soldats, Sûrement also Choques que moi ne Tirent pas. Par terre, couvert de fils de mon ami sang des pieds à la tête et, tel un soldat Ayant déjà-Un pied dans la tombe, se est réuni à chanter D'une voix brisée par la douleur.

 

Ami Entends tu le vol noir des corbeaux Sur Nos plaines.

Ami Entends-tu les cris sourds du payeur Qu'on Enchaîné,

Ohé partisans, Ouvriers et paysans ce est l'alarme!

Ce soir l'ennemi connaîtra Le prix du sang et des larmes ...

 

Montez de la mienne, Descendez des collines, camarades.

Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.

Ohé! Les tueurs à la balle et au couteau tuez vite!

Ohé! Saboteurs attention à ton fardeau ... de la dynamite ...

 

Ce est nous Qui Brisons les barreaux des prisons verser Nos frères.

La haine à nos trousses et la faim Qui Nous pousse, la misère.

Il ya des gens paie Où les au creux des lits font des rêves.

Ici, Nous vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève ...

 

Ici, Chacun sait Ce qu'il Veut, CE qu'il fait Quand il passe

Ami, SI Tu tombes, non Trier ami de l'ombre à ta place.

Demain du sang noir Sechera Au Grand soleil sur les routes.

Chantez compagnons, dans la nuit, la liberté Nous écoute ...

 

La fin du chant is Marqué par Une explosion de fumée. Je perds de vue Alex Alors que je te me protège les yeux. Les cris et les tirs aveugles des Soldats Cris non brouhaha insoutenable. Groldford Quand à Lui, fils garde calme. Il ORDONNE aux deux Libérés de se enfuir à Travers le tunnel. Encore éprouves de Leurs Derniers jours, ILS obéissent sans broncher. PUIS, l'homme se tourne vers moi.

- Nous te en Avons Déjà Demandé trop gamine Mais je ai besoin de toi une dernière fois.

- Une condition de juin, répondis-je Quelques secondes après hésitation. Vous Devez Répondre à ma Prochaine question.

- Tout Ce que tu veux tu en fais Tant que ca Vite pas de voiture je-ne en veux qu'Alex Crève!

- Is Que VOUS ÊTES des Freaks?

- Oui, Allez viens maintenant! Hurla Groldford avant de me Tirer vers le nuage de fumée.

Je evite les balles qui tombe au hasard Autour de moi. Les Quelques secondes Qu'il Faut Nous versez TROUVER Alex me paraissent des heures. Quand ça arrive enfin, Il Est allongé, le visage contre terre. Une flaque de sang noirâtre se est formé Autour de Lui. Agenouillons Nous Nous A Côté de Lui et le Groldford rencontré sur le dos. Je compte les impactes de balles sur le corps fils. Huit. POURTANT Il Est encore conscient. Les larmes me Montent aux yeux Alors que je te Réalise Qu'il est impossible Qu'il survivre. Il Semble le separable et me sourit avant de me murmurer:

- Hep ... T'inquiètes .. Dans 15 minutes vantent ira mieux.

- Essai de Tenir Jusque là! Grogne Groldford avant de le fils Prendre sur dos avec mon aide.

Je ne réfléchis pas aux dernieres phrases entendues et je cours à Travers le nuage violâtre. Je ne quitte pas des yeux mes compagnons same Quand Nous Nous engouffrons Dans le tunnel Dont je referme l'entrée À l'aide d'ONU débris d'immeuble. Nous déambulons pendants de longues minutes Dans Les Galeries de bétons. Au fur et à mesure, Elles deviennent de plus salle, plus modernes, Comme si Elles avaient Été construites recemment. Nous Arrêtons BNO PLUSIEURS foie une cause d'Alex Dont L'Etat s'aggrave Au Fil des minutes. Nous arrivons enfin à Une Porte blindée. Nous Nous stoppons et j'interroge Groldford du de Regard. Il ne Semble pas le separable et déclarent:

- Mme Han, Nous Sommes Pressés! OUVREZ!

Le Code, réponds Immédiatement Une voix derrière la porte. Je Crois reconnaitre accent non asiatique Mais Ce est tellement jours Que Je abandonne this idée de nos rares.

- Alex Blesse est! Ce est moi Groldford!

- Le Code, REPETE la femme.

Groldford Ouvre la bouche versez Répondre Quand brutalement Alex is Pris D'une toux brutale. Il se laisse glisser le temps du dos de l'homme et, accroupis au sol, crache juin Quantity inquietante de sang. Paniquée, je m'approche de Lui. Groldford le fils de sang-froid et hurle sur la gardienne cachée.

- Saki, Ouvre this porte tout de suite Avant que le gamin ne crève devant la porte!

- Le Code! Se énerve-t-elle also.

- 253 926 373! Gémit Alex Entre deux spasmes.

La porte se ouvre, sa gardienne being Visiblement satisfaite. Mes Soupçons-sur SES Origines asiatiques confirment soi: sa peau jaune approx Et Ses yeux noirs bridés. Elle Est Plutôt vieille à Croire en cheveux blancs SES argentées et sa peau Ridee. Elle Est simplement vêtu d'un kimono noir non aux imprimés nippons.

Ne en fait pas toute une histoire Groldford: si il was blessé nominale Balles IL SERA Remis la DANS Quelques minutes. Ce me inquiète de Qui plus ce est sa présence, susurre-t-elle en me montrant du doigt.

- Ce est Une longue histoire, me justifiais-je. Le plus important ce est Alex!

- La gamine de Pas d'me rassure Saki. La guerre n'à pas EUT Que des désavantages .... Plus que Combien de temps Alex?

Perdue, je me tourne vers l'adolescent. IL traits un les Deformes nominale La Douleur MAIS IL Lève Trois doigts.

Plus que 3 minutes de souffrance is tout rentrera Dans l'ordre, sourit la femme avant de s'agenouiller prés d'Alex. Lui et moi crions en chœur Alors Qu'elle plonge SES doigts DANS LES Plaies versez en Retirer les balles.

- Vous êtes malade! M'écriais-je en Tentant de m'approcher. Mais me en empeche Groldford.

Alex un Adnam par l'ONU ADN Atomiquement Modifié rebaptiser Les Rebelles. Il y a Cinquante ans, Buts de 3ème Guerre, Les Nombres Attaques Nucléaires Ont Influe les gènes des Gens ET their descendants. Alex FAIT Parti de Ces gens. Heureusement, le fils «don» is Bénéfique: suite aux Blessures, fils corps se régénère. Le temps Nécessaire dépend de la Gravité des Blessures: si il meurt avant, ce est fini.

Abasourdie, je me tourne vers Alex verser verify les dires de Groldford. Comme par miracle, je vois les trous Laissés par les projectiles se Refermer et la peau lisse redevenir. Je lache non rire hystérique Alors qu'Alex se relève et défit Groldford du regard.

- Tu paniques Vraiment pour rien non! Se moque-t-il.

L'homme Lui réponds Immédiatement: il Lui envoi fils poing DANS LE nez.

 

A SUIVRE ...